Bonne nouvelle année Chinoise

Un peu en retard il est vrai...

Cette nouvelle année Chinoise a débutée le 18 février sous le signe du cochon de feu.

Je suis un peu déçu car il me semble avoir raté quelques festivités de cette grande fête ici en Chine.

En effet c'est l'équivalent des fêtes de noël et du nouvel an en France associées au 14 juillet (et au calme plat de cette période économiquement parlant).

De ce que j'ai vu, entendu, compris, cette fête se déroule majoritairement en famille, c'est peut être pour ça que je n'ai pas pu réellement y prendre part.

Mon camarade de chambrée, Julien, sur son blog donne quelques explications et précisions intéressantes, récupérées sur internet, sur cette fête.

D'un point de vu personnel je n'ai pas réellement eu l'occasion de goûter à des plats spéciaux ou voir de manifestation culturelle importante (animations de grands dragons et autres choses du même genre).

J'ai cependant eu l'occasion d'assister à un magnifique feu d'artifice, à deux occasions en réalité.

La première, le 17 au soir, à minuit je me suis rendu en haut de la colline de notre université, un des points culminant des environs et j'ai ainsi eu l'occasion d'assister à quelque chose d'exceptionnel.

Tout autour de moi, à presque 360° je pouvais voir les zones habitées éclairées de leurs lumières normales ainsi que de multiples lanternes rouges, une des spécifiées du nouvel an Chinois, un peu comme les sapins de Noël en France.

Voici un petit aperçu:



A minuit et un peu avant j'ai pu voir des fusées monter de partout pendant plus de deux heures et j'ai pu assister au plus grand feu d'artifice de ma vie...

Malheureusement j'ai la tremblote, il faisait froid et je n'avais pas de pied donc pas de super photos.

Le deuxième feu d'artifice a été celui officiel de la ville de Dalian, à Xinghai Square (chinegue raille squouére).

La encore, pendant plus de 25 minutes j'ai pu voir quelque chose d'encore jamais vu, un feu d'artifice très technique avec de bonnes idées.

Impressionnant.

Je n'ai pas vu les championnats du monde de feux d'artifices mais je trouve que les Chinois s'en sortent très bien.

Et pour finir voici quelques informations glanées sur internet:

Traditions, festivités, gastronomie du Nouvel An chinois

"Une semaine avant le Nouvel An chinois, chaque famille procède à la cérémonie d'adieu au Génie du Foyer. Celui-ci doit en effet faire un long voyage au Ciel pour présenter son rapport annuel à l'Empereur de Jade (divinité céleste) sur les bonnes et les mauvaises actions de la famille au cours de l'année écoulée. Afin d'obtenir les faveurs du Génie, on présente devant son image placardée dans la cuisine de nombreux cadeaux alimentaires. Les Chinois ont l'habitude de lui offrir en particulier des sucreries, de préférence des produits collants, afin de l'empêcher d'ouvrir la bouche et dire du mal d'eux devant l'Empereur de Jade.


Rites et coutumes

En Chine, la célébration du Nouvel An varie d'une province à l'autre. Mais certains rites et coutumes sont adoptés par tous les Chinois, qu'ils résident au Nord ou au Sud, dans le pays ou à l'étranger.




Tout d'abord, pas de Nouvel An sans pétards. Ceux-ci détonent pratiquement sans discontinuer pendant toute la journée, et de façon sporadique durant une semaine entière.

Les Chinois aiment coller un peu partout dans la maison des messages de bon augure écrits sur du papier rouge. Deux sentences parallèles rédigées en parfaite calligraphie ornent les 2 côtés de la porte d'entrée. La jarre de riz est souvent surmontée d'une pancarte portant les mots "Toujours pleine!". Des offrandes aux différents Génies font partie du rituel du Jour de l'an. On rend hommage aux ancêtres décédés et fête l'arrivée du nouveau Génie du Foyer en plaçant son image dans la cuisine.

Le réveillon

Tout comme le réveillon de Noël pour les Occidentaux, le réveillon du Nouvel An chinois est avant tout une fête de la réunion familiale où tout le monde se retrouve autour d'une table. Le dîner ne peut commencer que lorsque tous les membres de la famille sont présents. Des places sont réservées à ceux qui travaillent au loin et ne peuvent rentrer pour le festin familial.



Le repas comporte un grand nombre de plats, et certains plats à signification symbolique figurent obligatoirement au menu: le plat appelé "légumes de la longue année" représente l'intelligence; "poulet entier" est censé assurer la santé à tous les membres de la famille, etc. Les boulettes de poisson, les boulettes de crevettes et les boulettes de viande, qui représentaient les 3 sommets du concours administratif dans la Chine ancienne, représentent aujourd'hui le succès dans les études. Le réveillon du Nouvel An est à plus d'un titre un dîner absolument à part dans l'année.

L'argent de la chance

Le réveillon se termine toujours par la distribution de "l'argent de la chance". Les adultes, en particulier les parents et grands-parents, remettent aux enfants des enveloppes rouges contenant de l'argent qui est censé leur apporter la chance durant toute la nouvelle année. Autrefois l'argent du Nouvel An se présentait sous la forme de cent pièces de cuivre liées ensemble, symbolisant l'espoir de vivre jusqu'à cent ans.


La danse du dragon

Contrairement aux Occidentaux, les Chinois considèrent le dragon comme un animal représentant la noblesse, la bravoure et la chance. Après plus de mille ans d'existence, cette danse du dragon conserve toute sa popularité et tout son pouvoir de fascination. Elle peut s'exécuter le jour ou la nuit. Le spectacle nocturne est toujours d'une beauté saisissante. Le dragon utilisé est paré d'une grande variété de couleurs chatoyantes. Il comprend en général de 9 à 12 sections, chacune pouvant atteindre de un à trois mètres de longueur. Tambours et gongs rythment la danse de cet animal mythique tant respecté des Chinois."

Voilà pour le moment mes "maigres" impressions sur ce nouvel an Chinois.

Bienvenue dans l'année du Cochon de Feu!

Récapitulé/guide du voyage

Pour faciliter la naviguation voici un récapitulé de mon voyage.
Cliquez sur les différentes étapes pour accéder aux articles équivalents.

Un parfum de vacances.
Les voyages forment la jeunesse... il paraît.
Etape 1 Shanghai.
Etape 2 Xiamen.
Etape 3 Chongqing.
Etape 4 Dazu.
Etape 5 Chengdu.
Etape 6 Leshan.
Etape 7 Xi'an
Etape 8 Beijing.

N'hésitez pas à poser plein de questions en commentaires!

Huitième et dernière Etape: Pékin

Et oui me voilà à Pékin!

Beijing (beille djine) pour les intimes, ce qui veut dire capitale du Nord.

Dernière étape courte, car je compte y revenir en Mai et visiter d'une manière plus approfondie.

J'ai donc débuté ma journée à la fameuse place Tian An Men (tiéne âne méne), la Place de la Porte de la paix céleste.

C'est la plus grande place au monde, vaste désert pavé au coeur de Beijing c'est le symbole de l'élan démocratique de 1989.

C'est aussi un bel attrape touriste maoïste avec le mausolée dédié au "Grand Timonier" et en premier plan l'obélisque aux héros du peuple.

Ainsi que la photo obligée devant son portrait.

Outre cette exubérance patriotique, à savoir:

Gardes tout les 10 mètres.

Drapeau Chinois flottant (presque ^^ ) dans le vent.

Palais de l'Assemblée du peuple... J'en passe et des meilleures...

Outre tout ça... Tian An Men garde une aura lourde de part son histoire, les Chinois font tout pour le masquer et oublier mais les faits sont là.

Après un petit déjeuné expédié tout en lisant mes guides pour savoir ce que j'allais visiter et l'histoire des lieux je me suis dirigé vers l'entrée de la citée interdite sous l'oeil attentif de tonton Mao.

Et maintenant, récit de ma journée à:

La Citée pourpre Interdite.

Zijin Cheng en Chinois (dzeu jine tchéngue).

Les Chinois disent aussi Gugong (gou gongue) ce qui veut dire "ancien palais".

Citée pourpre...

Pourpre non pas pour sa couleur mais pour désigner l'étoile polaire qui, au centre du monde céleste, représente l'Empereur.
(ça me rappelle d'ailleurs une discussion arrosée rigolote avec les Américains à Chengdu pour essayer d'expliquer ce que c'était pourpre... c'est fou... on à des mots pour tout en Français même des mots qui existent pas ailleurs... ah et pour info on dit CRIMSON en Anglais ;-) )

La Cité Interdite donc...

Ainsi nommée car interdite d'accès pendant 500 ans.

Cette citée est l'ensemble de bâtiments anciens le plus gigantesque et le mieux préservé du pays (selon les guides).

Elle fut la résidence de deux dynasties les Mings et les Qings qui n'en sortaient qu'en cas de nécessité absolue.

200 000 hommes ont été réquisitionnés pour sa construction.

La plupart des bâtiments actuels ont été restaurés ou reconstruits au VIII ème siècle voir plus tard.

C'est d'ailleurs ce qui m'a un peu semblé surfait parfois, trop "neuf".
J'ai eu l'occasion deux fois de voir à travers des portes cadenassées des zones nos restaurées et apparemment peu fréquentées.
Ce que j'y voyais semblait une vieille photographie en noir et blanc.

Il y a énormément à dire sur la Citée Interdite.

Chaque bâtiment à une fonction et une histoire et nombre de personnages importants dans l'histoire Chinoise y ont vécus.

Beaucoup des bâtiments se ressemble d'ailleurs.
L'ensemble contrairement aux palais occidentaux (Versailles ou Buckingham par exemple), est séparé par des cours et des passages formant comme une petite ville à l'intérieur de la capitale.

Selon une légende les 800 pavillons de la Cité comporteraient 9 999 pièces, une de moins que le palais céleste qui, de façon parfaite, en compte 10 000.

La Cité a subie au cours de son histoire plusieurs incendies et pillages causés par les révoltes "Chinoises", les attaques japonaises, les nationalistes du Guomingdang, les troupes Anglo-Françaises...

Je dirais que l'ensemble architectural, mis à part les 3 palais centraux (j'y reviendrais) est construit à plat, ce qui met en valeur les 3 palais.

Alors pour une petite visite en image c'est par ici (moi j'avais un audio guide mais je ne vais pas vous recopier ici 1 heure de narration que j'ai plus ou moins enregistrée):

Donc après avoir passé 5 ponts parallèles qui donnent l'accès à la porte de la Paix céleste où est accroché Mao, on arrive dans une première grande cour libre d'accès.

On peu visiter la porte de la Paix Céleste en payant un autre ticket.
Cette porte sert de tribune aux dignitaires du gouvernement lors des défilés militaires.

Elle offre une bonne vue sur Tian An Men, étant hélas totalement à contre jour je n'ai pas pris de photo.

De l'autre côté de la porte s'ouvre une vaste cour bordée de boutiques de souvenirs et de restaurants et autres attrapes touristes.

Un étudiant à d'ailleurs "essayé" de me vendre des faux travaux qu'il a soit disant réalisé...

Sa majeure devait être "commerce" ou "baratin" et sûrement pas "art" vu qu'il ne savait pas tenir un pinceau, il me l'a avoué quand je lui ai demandé de me faire une petite démonstration rapide... Hé hé hé, moi faut pas me chercher!

On peu voir à droite de cette panoramique un parc, c'est le parc Zhongshan (djongue chane) où l'empereur ordonnait des sacrifices au printemps ou en automne pour favoriser les récoltes.

Après avoir traversé la cour on arrive à la porte de la Droiture, Duanmen (douane méne).

Une fois franchie on débouche sur la gigantesque Porte du midi (Wumen, ou, avec la bouche en coeur, méne) qui est la véritable entrée de la Cité Interdite.

Son couloir central était jadis réservé exclusivement à l'empereur.
Du haut de cette porte, le Fils du Ciel, promulguait chaque année le nouveau calendrier lunaire et passait ses troupes en revue.

C'est là que commence le réseau des douves, long de 52 m.

Les murs mesurent plus de 8 m de large à la base.

Une fois cette porte passée on arrive dans une cour pavée ornée de cinq ponts qui enjambent un petit cours d'eau.

Chacun de ces ponts symbolise une des vertus du confucianisme:

- Bonté
- Droiture
- Bienséance
- Sagesse
- Loyauté

Cette cours se ferme par la porte de l'Harmonie suprême (Taihe men, taille reu méne).
(en cours de rénovation alors je suis passé à côté).

Où siègent deux lions de bronze.

Après avoir franchi cette porte on arrive dans un autre vaste cour pouvant contenir 90 000 hommes.

C'est là que se dresse les 3 grands palais (dian, diéne).

Le premier palais, celui de l'Harmonie suprême est le plus grand bâtiment de toute la cité.

Il était réservé à la célébration d'événements marquants comme l'intronisation d'un nouvel empereur, la proclamation des noms des candidats reçus aux examens impériaux, les cérémonies du nouvel an lunaire, le mariage ou bien l'anniversaire de l'empereur.

Manque de pot pour moi il était en rénovation (pour les JO... toujours) et je n'ai pas pu le visiter de l'intérieur.

D'après l'audio guide des clochettes et des tambours rythmaient le passage du souverain et signalait sont arrivée dans le palais.

Porte latéral entre le premier et le deuxième palais. Les palais étant couverts d'échafaudages je n'ai pas de photos intéressantes.

Le palais de l'Harmonie suprême fut pendant longtemps l'édifice le plus élevé de Pékin car une loi disait que "nul ne doit regarder de haut le site impérial sacré".

L'autre raison, selon une croyance liée au Fengshui (féngue chué), littéralement vent et eau, les esprits bienveillants volent à une certaine altitude que les bâtiments ne doivent en aucun cas atteindre.

L'intérieur de ce palais est censé contenir le trône impérial, des fûts massifs (1m 50 de haut sur 3 mètres de diamètres...) entreposés à l'extérieur servaient à éteindre les incendies. La cité en comporte 308.

Porte menant aux palais.

Le deuxième palais, Palais de l'Harmonie du milieu, Zhonghe dian (djongue reu diéne), présente une taille plus modeste.

L'empereur y recevait ses ministres.

Le troisième, Palais de l'Harmonie préservée, Baohe dian (bao reu diéne) permettait de superviser les dernières épreuves des examens que passaient les serviteurs de l'état.

On accède ensuite à la porte de la Pureté céleste, Qianqin men (tiéne tchine méne) par une rampe double entourant une pierre massive.

Cette sculpture représente un dragon volant dans les nuages.

Cette pierre de 250 tonnes à été cheminée sur une distance de 50 Km en hiver sur une voie de glace. Tirée par deux cents chevaux et 2000 manoeuvres.
Des puits étaient creusés tout les 500 mètres.
Le coût de la réalisation à été énorme.

Cette rampe permettait au palanquin (jaune) de l'empereur d'accéder au palais.

Derrière la porte de la Pureté céleste on accède aux quartiers résidentiels et privés.

Ils comprennent eux aussi 3 palais principaux ceints d'une muraille.

Cette zone n'était accessible que par les eunuques, les servantes et les membres de la famille impériale.

Le premier des bâtiments, le plus important par sa taille est le Palais de la pureté céleste, Qianqing gong (tiéne tchine guongue), abritait les appartements du souverain.

Derrière se trouve le palais de la Puissante fertilité qui accueillait la salle du trône de l'impératrice.

Aux alentours divers bâtiments plus modestes étaient occupés par les eunuques et les conseillers de l'empereur.

Le troisiéme palais est celui de la Tranquilité terrestre, Kunning gong (koune ninegue guongue) qui servit de chambre à coucher d'un des empereurs et de son épouse ainsi qu'une salle de préparation aux rites sacrés.

Derrière ce palais on trouve une porte, nommée porte de la Tranquilité terrestre, Kunning men (koune ninegue méne) qui mène au jardin impérial.

Yuhua yuan (youroua yuéne) est le plus grand jardin de la Cité interdite.

On y trouve des bâtiments, pour travailler, se reposer où se divertir.

Il y a différents vieux arbres ainsi que d'espèces rares obtenues à partir de croisements d'espèces.

C'est un endroit paisible.

On peu trouver de part et d'autres du jardin et des 3 palais intérieurs des ensembles de bâtiments réservés aux épouses et concubines.
Chaque ensemble et composé de six espaces, chaqun formé de deux ou trois bâtiments dans des cours murées reliées entre elles par des portes et des passages.

Cet endroit calme devait être une sorte de prison dorée pour toutes les femmes de la cour.

On peu observer des expositions sur différents thématiques à l'intérieur des bâtimetns.

Aussi bien les bijoux.

Que les vêtements.

La vie quotidienne des femmes et bien d'autres encore.

Les murailles extérieures que j'ai visité à la fin de ma journée regorgent de salles d'expositions contenant des trésors de la Cité.

Du matériel d'utilisation courante facturés dans des matériaux précieux.

Comme des nécessaires alchimiques et des kits de chirugie:

Des vaisselles.

Des outils de calcul.

Voici l'ancêtre de l'ordinateur: la calculette mécanique... un instant de recueillement s'il vous plaît...

Des armes, des instruments de musique, des habits, etc...

Au total j'aurais passé une journée entière dans ce lieu mythique.

Un peu éprouvant...

Une dernière photo avant de repartir vers la gare et prendre mon train.

Et voilà ma journée achevée je suis rentré à Dalian en train confortable mais toujours en couchettes dures (deux étages, 4 couchettes par compartiment, propre...) .

Dans la pénombre de l'aube, je me suis glissé dans mon Université "secret comme les nuits de lune de l'Orient".

Fin de cet épisode et aussi de mon voyage.

Vous pouvez voir plus de photos sur ma gallerie: ICI

Si vous avez des questions ou des commentaires n'hésitez pas à les laisser.

Je me ferais un plaisir de vous répondre.

Septième Etape Xi'an

Xi'an l'impériale

Xi'an (chi âne) est une ville riche et ancienne ayant agréablement réussi le pari d'allier ancien et nouveau. Depuis plus de 4000 ans la civilisation Chinoise y a vécu et y a prospéré.

Capitale de l'Empire du Milieu pendant de longs siècles, Xi'an à toujours été un lieu prospère, moderne et historique.

Le premier Empereur y avait établit sa capitale.

Nombre de fois la ville à été prise et reprise par différentes révoltes et envahisseurs.

Aujourd'hui la ville intérieure, ceinte de murailles qu'on s'accorde à dire imprenables, reprend le tracé de l'ancienne première Cité Interdite.

Xi'an sur la route de la soie est une ville carrefour où l'on peut rencontrer bon nombre d'étrangers.

C'est aussi la ville avec la plus grande concentration de Musulmans.

Xi'an possède sa propre grande mosquée et tout un quartier Musulman autour permettant de déguster diverses nourritures exquises et variées.

J'ai adoré Xi'an car il est possible de s'y promener à pieds sans trop de soucis, ce que je ne me suis pas privé de faire.

Le centre ville définit par les murailles, sur un rectangle de 14 km de périphérie, est aisément visitable à pied.

J'ai même réussi à avoir le magicobus d'Harry Potter... trop fort!

Les rues y sont toutes perpendiculaires ou parallèles avec deux axes principaux, de ce fait il est difficile de se perdre.

De plus, grand nombre des monuments se trouve dans l'enceinte de ses murailles.

On trouve aussi les principaux lieux touristiques extra muros concentrés dans la zone Nord-Est de la ville à 1h de bus.

Xi'an est donc une ville très agréable à visiter. Son architecture est plutôt ancienne, peu de grattes-ciels ou hors des murailles ce qui procure un certain charme à la ville.

Et voilà, la même que dans le National Géographic, une fois de plus! Nb: c'est pareil au Louvre.

Mon dortoir situé dans un hôtel très propre et agréable (Ludao Binguan) se trouvait à 5 minutes de la gare à pieds dans un quartier regorgeant de petites boutiques et restaurants locaux, 7 minutes du terminal des bus qui mène à l'armée en terre cuite, aux thermes de Huaqing, au tombeau du premier Empeureur Qin et au village néolithique de Banpo.

Le premier jour je me suis promené à l'intérieur des murailles et visité la partie accessible de la grande mosquée, je n'ai pas pu prendre de photos par contre.

J'ai aussi visité le quartier Musulman et mangé quelques spécialités sucrées.

J'ai visité la tour de la cloche et la tour du tambour.

Tour de la cloche qui indiquait l'heure... deux fois dans la journée, le matin et le soir pour la fin et le début de la journée de travail.

Tour du tambour, intersection des deux principales artères de la ville, anciennement référence comme hauteur de construction à ne pas dépasser, servait à prévenir des envahisseurs.

Après une dégustation de brochettes de poulet frit (sans os) et épicé je suis rentré à mon hôtel ou j'ai recroisé les Américains rencontrés à Chengdu et nous avons passé une bonne soirée rejoints par un autre Américain, prof d'anglais en vacances.

Le lendemain je décidais de me rendre à l'armée en terre cuite et sites avoisinants et y passer la journée.

J'ai cependant refusé de faire le "tour touristique" conseillé dans le routard et à l'hôtel.

J'ai payé 7 yuans deux fois pour le bus, plus les billets d'entrée des sites au tarif étudiant plutôt que 285 yuans pour le tour tout compris, boutiques et arnaques à touristes comprises...

Le choix est vite vu.

En fait je me rend compte que je n'ai pas pris de photos à part à l'armée en terre cuite car j'y ai passé la majorité de la journée et dans les autres sites il n'y avait pas grand chose à voir.

Le tombeau c'était pareil et les objets sont au musée de Xi'an, les thermes... ce sont des sources chaudes, y tremper les pieds en imaginant la cour des Empereurs s'y relaxer était suffisant, le village néolithique ce sont des trous dans le sol donc pour les photos ce n'est pas très intéressant mais les explications l'étaient.

Donc l'armée en terre cuite.

Après une entrée sur le site digne de Disney Land, à savoir un kilomètre au moins de bâtiments et de boutiques formant une allée avec des Chinois sautant sur tout les touristes qui passent, on arrive à la billetterie.

Heureusement c'est l'hiver et le matin donc pas beaucoup de monde, l'été il parait que ça grouille.

Le site est énorme.

4 fosses contenant l'armée en terre cuite du premier Empereur Qing, Shi Huandi, le même qui fit des travaux colossaux, la Grande Muraille (5000 km), des palais...

1 petite fosse totalement fouillée contient l'état major.
En forme de U cette salle contient des objets, 68 soldats et un char de guerre.
Les soldats, d'après leurs vêtements plus recherchés, sont probablement des officiers et constituent l'état major de l'armée.

On y distingue 8 généraux.

Une autre fosse, la principale, fouillé à un tiers de sa surface, contient 6000 fantassins d'après les estimations.

On peut en voir certains détruits et d'autres restaurés ainsi qu'un bon nombre en parfait état.

Tous sont différents, notamment en ce qui concerne les expressions des visages.

Tous possédaient des armes, pour la plupart réelles et maintenant disparues ou dans les musées, ils étaient de plus tous peints.

Une autre des fosses n'a pas été découverte et est préservée pour de curieuses fouilles ultérieures.

La dernière des fosses contient des archers à genoux ou debouts, des chars et leurs conducteurs, des chars de réserve et la cavalerie.

La cavalerie et un conducteur de char sans le char...

Là encore tout n'a pas été excavé.

Toujours à cheval sur les principes.

La découverte du site a eu lieu en 1974, et fort heureusement, après la révolution culturelle, par des paysans qui creusaient un puits.

L'attelage impérial, l'Empereur est protégé par un char couvert, en protection contre les flèches.

Ce site est considéré comme une des 8 merveilles du monde mais pour ma part je trouve dommage de voir comment les fouilles sont réalisées, ce n'est pas ce qu'il y a de plus délicat.

La méthode de préservation était ingénieuse à l'époque, des murs de 2,5 mètres de haut sépare les différentes colonnes de soldats, au dessus de leur têtes des troncs en bois étaient alignés tel un toit puis recouvert d'un tissu résistant comportant de la soie. Le tout était recouvert de terre.

Malheureusement le bois à moins bien résisté que le reste et on peu voir, bien souvent dans les zones non fouillées, les toits affaissés et nombre de statues doivent être en mauvais état ou détruites.

Il est surprenant de savoir que l'Empereur avait ordonné la construction de ces édifices n'étant qu'une partie de son immense nécropole à l'âge de 13 ans...

Il devait être selon moi un brin mégalo... mais ne s'appelait pas Kusco ;-)

Après l'armée en terre cuite il n'était pas évident de trouver des choses passionnantes à visiter.

J'ai néanmoins visité "la forêt de stèles", un musée comportant des stèles immenses, la bibliothèque la plus lourde du monde.

Ce musée contient toutes les anciennes pierres comportant les plus vieux écrits littéraires Chinois, c'est un passage obligatoire pour qui veut étudier la calligraphie.

On y trouve des textes des Empereurs, des écrits de Confucius et d'autres sages et philosophes Chinois célèbres.

Il est vrai que sans guide, ou sans être Chinois sachant lire, au bout d'un moment c'est lassant, mais c'est très joli.

Je me suis un peu promené sur et autour des murailles.

J'ai visité les différents monuments de la ville.

Le Petit Stupa de l'Oie Sauvage.

Et le Grand Stupa de l'Oie Sauvage que je n'ai pas pris en photo mais vous le verrez sur la vidéo à la fin.

J'ai aussi visité le musée d'histoire Shaanxi, Shaanxi Lishi Bowuguan (chan chi li cheu bo ou gouane), intéressant mais en cours de rénovation donc je n'ai pu accéder qu'aux ailes et à 4 galeries.

J'ai fini mon séjour par un spectacle de grandes eaux devant le Grand Stupa de l'oie sauvage.



Prochaine et dernière étape, Pékin, pour une journée.

Pour plus de photos sur cette étape vous pouvez consulter ma galerie en cliquant ICI.